La Revue Française de Psychanalyse

La fonction du regard pour la structuration de l’espace psychique

La fonction du regard pour la structuration de l’espace psychique

Monique Dechaud-Ferbus

Nous maintenons sur le site du numéro “Identités” ce texte de Monique Dechaud-Ferbus qui aurait dû paraître dans le thème du numéro 1-2019 consacré au regard. Un incident technique en a entraîné l’omission bien que son résumé figure parmi les résumés du numéro Regard. Nous nous en excusons auprès de nos lecteurs et renouvelons nos excuses à l’auteur (note de la Rfp).  

Je supporterais que vous restiez silencieux en face de moi si je peux toujours continuer à me voir en vous sans crainte de votre regard.

Pierre Fédida.

Le mal-être dont nous parlent certains patients est en partie lié à une déstructuration du monde sociétal qui nous renvoie à un malaise dans la civilisation. La destructivité est à l’œuvre dans la culture comme dans les cures. Et on trouve des caractéristiques communes aux patients qui nous confrontent aux difficultés et impasses de la méthode psychanalytique. Ils amènent les analystes à réinterroger leur pratique notamment en ce qui concerne la question du corps et de la sensori- motricité dans la cure

On peut dire qu’il y a deux grandes catégories de patients : ceux qui entrent dans le cadre freudien de la cure-type avec le langage verbal come médiateur et ceux pour lesquels la médiation passe par des éléments du langage corporel (perception et sensori-motricité). Ainsi, dans les variations du cadre, on remarque des différences compte tenu du fonctionnement psychique des patients.

AMÉNAGEMENT DU CADRE

L’organisation du cadre est en soi un agent de structuration de l’espace psychique. Il est un espace potentiel de créativité, il est l’espace où se projette le monde intérieur de l’analysant, c’est aussi l’espace relationnel dont l’imaginaire, le corps et le regard de l’analyste deviennent agents de transformations. Le dispositif original de cette technique est dans l’utilisation du divan qui, de meuble, devient un véritable outil du travail analytique, un opérateur de la cure. Le patient est allongé sur le divan, l’analyste étant assis dans le champ de son regard.

Le patient rencontre deux butées : d’un côté, le divan sur lequel il s’appuie et il est attentif à ce qu’il ressent, et de l’autre le regard de l’analyste et son corps en personne. L’ensemble crée un espace contenant, une mandorle comme un berceau thérapeutique. Voir et être vu nous paraît nécessaire pour permettre au patient de trouver ou de retrouver un sentiment d’existence.

Francis Pasche a bien décrit ces premiers temps du « bon usage du divan » qui « matérialise en le symbolisant le giron maternel ou les genoux paternels et permet des moments où le corps de la mère est appui, mais aussi butée sans fusion et sans plaisir confondus » (Pasche, 1999). C’est une situation où la mère instaure son enfant comme distinct, séparé comme autre.

Dans la cure de psychothérapie psychanalytique corporelle (PPC), nous retrouvons dans la fonction du divan les éléments qui vont permettre une « correction » des défaillances des relations primaires. Le divan est un des paramètres de la médiation qui sert d’indice réel et métaphorique du pare-excitation maternel dans sa fonction de porter, toucher, étayer. Le regard est aussi un opérateur. Voir et être vu modifient progressivement le vécu corporel. La reprise de la relation d’objet au niveau du miroir vivant qu’est l’analyste conditionne les relations du sujet avec son propre corps et ses contenus psychiques. Le fait d’investir le patient par une libido « bien tempérée », dégénitalisée, soutient la bienveillance. Cet investissement fonctionne comme une enveloppe protectrice que le patient pourra retourner sur lui par réflexivité. L’analyste en personne pourra renvoyer au patient ses projections détoxiquées.

La communication par le regard est une des premières communications qui se manifeste dans le visage-sein. La présence de l’objet réel est alors le premier écran de projection du bébé. Ces patients qui n’ont pas pu élaborer ces angoisses archaïques sont toujours menacés d’anéantissement, de vide. Ils ont besoin d’un étayage qui demande la présence réelle de l’objet réel, de son corps et de son regard, ce qui justifie les aménagements, autrement dit l’adaptation technique de la cure classique et sa forme. Le regard est alors nécessaire pour contenir les angoisses, il permet de contrôler ce que le patient peut voir. Il permet de passer de la projection à l’introjection et de s’appuyer sur un miroir vivant.

« Quand je vous regarde vous êtes là, mais si je ferme les yeux vous disparaissez » dit une patiente en proie à de fréquentes dépersonnalisations. Les effets du regard maternel s’imposent dans ce dispositif dans la manière dont le thérapeute accueil contient et réfléchi ce regard.

LA FONCTION DU REGARD

Francis Pasche a remarquablement défini la fonction de cet organisateur dont il rend compte dans « Le bouclier de Persée » : « Un certain regard […], dans l’ordre duquel l’enfant est vu et situé, ni désiré, ni haï, simplement vu et mis à sa place, considéré, un regard dans lequel il se voit et le reste du monde, car ce regard ne garde rien pour lui, il rend scrupuleusement tout ce qu’il reçoit – aussi bien l’air qui circule entre les choses –, et les choses, il les lui montre ; enfin, de ce fait et par-dessus tout, sa liberté, il la lui rend » (Pasche, 1971, p. 40-41).

On se trouve en PPC devant des patients qui fonctionnent en processus primaire, c’est-à-dire par une décharge immédiate de l’excitation et qu’il s’agit d’amener à un fonctionnement allant vers la représentation et le processus secondaire avec la liaison psychique entre la chose et la pensée. Dans le développement, c’est redonner au langage verbal sa capacité de médiation succédant au langage du corps de la médiation corporelle.

En PPC, la mise en sens dans le travail commun de l’analyste et du patient permet de qualifier la sensation éprouvée qui trouvera alors son statut de perception.La qualification de la sensation transforme celle-ci en perception. Dans le dispositif classique de la cure-type, il y a une dissymétrie due à l’absence de regard ;dans le dispositif de la PPC il y a aussi une dissymétrie car il s’agit pour le patient d’être allongé sur le divan, mais dans le champ du regard de l’analyste.Le regard en face-à-face (fauteuil-fauteuil) indique une symétrie formelle, il évoque le semblable ; de plus par un trop de présence de l’analyste, il peut amener le patient à rigidifier ses défenses.

En revanche, le regard dans la PPC n’est pas frontal et le patient peut s’y accrocher ou s’en détourner. Il s’agit là d’un regard couché plus enveloppant. Ce regard met en espace la vocation ascendante du moi. Dans la préface au Passé recomposé, Didier Anzieu (in Pasche, 1999), à la suite de Francis Pasche, nous dit qu’il ne s’agit pas seulement de rendre l’inconscient conscient, mais d’établir ou de rétablir la dimension verticale de l’appareil psychique car « le petit d’homme est d’emblée à sa naissance comme enté sur la mère, mais comme différente et séparée comme autre. Il “est” le sein, par moments, il se le fait croire, mais en même temps il bute sur lui, il s’y heurte ; son regard fond, “les yeux dans les yeux”, dans le regard de sa mère, mais en même temps ce regard stoppe le sien et lui permet ainsi de se voir » (Pasche, 1988, p. 10).

Le regard de l’analyste peut accompagner les régressions et réduire l’angoisse ; il peut engager une séduction qui, pour être organisatrice, ne doit pas être génitalisée. Le regard est une modalité du toucher que l’on trouve dans les premières relations quand le bébé se dirige vers le sein et le regard de sa mère. Il y a une relation intime entre la succion du sein et l’agrippement du regard. Pulsions orales et scopiques vont de pair, elles s’étayent l’une sur l’autre avec réciprocité. L’œil est le seul organe qui voit qu’il est vu. Dans l’exemple de Winnicott, le regard a cette fonction d’être un mouvement qui se détache du corps et ne peut être appréhendé que dans un mouvement dynamique.

Le regard a une valeur libidinale, comme Freud l’évoque à propos des perversions ; il fait partie du couple d’opposés voyeurisme/exhibitionnisme (Freud, 1915c). Dès 1905, Freud ramène les impressions visuelles aux impressions tactiles (le plaisir lié à la vue serait le corollaire de l’excitation et du plaisir provoqué par le contact de l’épiderme avec l’objet), opposant le plaisir tactile primaire au plaisir scopique – avec lequel il est cependant en interaction (1905d). Freud pense que la libido est souvent éveillée par l’impression visuelle, comme on le voit dans les préliminaires à la vie sexuelle.

Au début, l’activité visuelle, l’action de regarder est autoérotique ; elle trouve l’objet sur son propre corps dans le long processus de subjectivation. La tension se jouera entre la possibilité de se regarder et celle de se faire regarder par l’analyste.

Nous avons recherché les conditions pour qu’un cadre permette au patient de constituer ou de renforcer son appareil psychique. Un cadre reprenant les caractères essentiels de l’environnement primaire (porteur stable suffisamment neutre et continu), cadre qui doit donc comprendre les indices indéniables de fiabilité (je rappelle qu’il s’agit de patients inanalysables par la cure classique, qui posent le problème de leur relation à la réalité, et donc à la première réalité qui s’impose à eux comme à chacun d’entre nous, à savoir le corps). Le dispositif doit en tenir compte et la médiation corporelle en sera l’outil avec la perception-sensation.Elle sera utilisée selon ses deux origines : le dehors par la perception de l’analyste et de son environnement concret, le dedans par la perception des états du corps.

LE MIROIR ORGANISATEUR

Le corps a un statut bien particulier : son intimité est évidente, mais le fait qu’on ne puisse pas s’en saisir soi-même tout entier le laisse d’une certaine manière étranger. Du fait de cette part étrangère, et aussi de sa prématurité, il a besoin d’un autre : la mère, l’objet secourable nécessaire à sa survie. Pour le bébé, l’objet primaire[1] qui le tient, le porte, le regarde et l’entoure lui renvoie ce qu’il est pour lui-même, comme un miroir sans lequel il ne se sentirait pas exister. Le contact avec autrui le construit, si autrui le regarde et lui renvoie ses sensations en leur donnant un sens.

En PPC, il s’agit donc d’un effort de communication avec le patient, au plus près de son propre langage. L’attention que l’analyste porte aux éprouvés corporels du patient et les effets de ces éprouvés sur lui-même offrent au patient un étayage afin qu’il porte attention à son propre corps. C’est ainsi que sont favorisés le premier mécanisme de réflexivité et l’auto observation. Le contre-transfert de l’analyste est vivement sollicité et il a besoin, lui aussi, de fiabilité pour étayer sa tolérance primaire et être garant du processus.

Le toucher-regard et la suggestion – séduction – érotisation

Ce qui ressort des possibilités de variation technique, c’est le respect de la relation transférentielle où l’éprouvé primaire va se retrouver à la base du transfert utile. Nous cherchons le fond primaire des échanges et en premier lieu le contact proximal au niveau sensoriel de la peau lié à l’oralité et au regard. Téter le mamelon ou la tétine est une expérience primitive qui ouvre le champ relationnel. On voit bien chez le nourrisson tout à la fois la recherche du sein pour le lait et la recherche du regard de l’autre (la mère). Le bébé a besoin de lait et de l’autre. Les traces perceptives des premiers éprouvés imbibent les premières relations, et c’est dans l’actuel de la cure que ces traces mnémoniques peuvent être réactivées. C’est une ouverture vers l’originaire qui accueille l’impact de l’objet et sa séduction organisatrice du psychisme si elle n’est pas pervertie.

L’incitation à la motricité chez le patient, ou la décision de mouvements chez le thérapeute, sont des émanations du transfert et se réalisent au cas par cas. Il s’agit de s’appuyer sur une « polyphonie sensorielle » qui est déjà chez le bébé une contrainte aux premiers modes de représentation. Dans le processus thérapeutique, l’invitation à verbaliser un état, une sensation, un mouvement, nécessite des répétitions avec de petites différences, souvent sur de nombreuses séances, avant que le sujet puisse en dire sensément quelque chose. Le patient a parfois juste à sentir et n’en rien pouvoir dire. Dans cette position d’articulation théorico clinique, l’interaction des corps patient/ thérapeute est une relation dans laquelle le sensoriel peut prendre valeur de signifiant.

Quand le toucher dynamise la relation à l’objet et permet le dégagement du regard

Une patiente anorexique et sourde est dans l’incapacité de ressentir son corps ni de se voir dans le miroir. Elle m’interroge : est-ce normal ou pas normal ? Elle se sent perdue, tant dans ses sensations que dans l’espace et le temps, elle me tient à distance avec force.

Elle peut lire sur les lèvres mais est difficile à comprendre. Pendant un long temps, je lui répète la consigne de me dire ce qu’elle ressent de son corps et de ses pensées. C’est un climat de vigilance inquiète et de méfiance. Le regard a été pour nous essentiel pour communiquer les affects véhiculés par le langage du corps. Nous mettons en place un terrain référentiel commun à la recherche d’un espace potentiel où pourrait se dérouler le processus. Elle a été souvent victime d’empiétements et de mauvaises traductions, par exemple à la suite de plaintes pour des douleurs de ventre (celles-ci avaient été interprétées comme une appendicite et elle avait été opérée alors qu’il s’agissait de douleurs de règles). Elle n’arrivait pas à trouver confiance en l’objet. Cela m’avait incitée à respecter son espace. Je lui proposede me toucher le bras, ce qu’elle accepte. Je lui propose ainsi de maîtriser la situation et de s’appuyer sur mes propres éprouvés dans notre relation. Puis elle accepte aussi de dire ce qu’elle ressent de ce contact qu’elle maîtrise. Après un certain temps de répétition de cette approche frugale où j’étais attentive au tact et dont je lui laissais l’initiative, elle accepte de se toucher elle-même, puis que je lui touche le bras. Nous avançons ainsi en prenant au fur et à mesure conscience des territoires gagnés par la conscience de la sensation. En recherchant la discrimination de ses sensations se sont posées des questions telles que : « Que ressentez-vous ? Est-ce agréable ou non ? Quelle image avez-vous ? À quoi cela vous fait-il penser ? » Au bout de quelques mois, elle essaie de ressentir son corps. Elle tend son bras gauche le plus éloigné de moi et m’interroge : c’est tendu ? C’est bizarre ? C’est normal ? C’est pas normal ?

Ses découvertes au cours de la cure commencent sous le signe du doute sur la réalité de son ressenti corporel. Je lui montre sur moi la tension et la détente de mon bras en me touchant ; elle me regarde intensément. Elle m’imite, touche son propre bras et qualifie son propre toucher de sensation de chaleur au contact. Un processus complexe s’inaugure vers une reconnaissance de la réalité de ses sensations reconnues et éprouvées en relation à l’analyste. Le transfert de base signe une confiance dans la non-intrusion et le non-empiètement. La reconnaissance de ses sensations, leur appropriation subjective passe par le détour perceptif externe de l’objet. Celui-ci va accueillir et nommer l’expérience qu’il restituera au sujet. De cette manière, le patient pourra l’introjecter. Ce travail de communication lui permit de retrouver des pans de son histoire. C’est ainsi qu’elle accepta la présence de l’objet dans sa sphère et se mit à se coiffer comme moi. Ce mimétisme fut suffisamment structurant pour qu’elle retrouve la perception de son propre visage dans le miroir. Ceci me paraît confirmer que la perception primitive est physiquement une imitation.

On voit dans cette courte séquence la fonction du toucher comme base de la reprise de la réflexivité dans la relation de transfert en s’appuyant sur la réalité sensorielle. Dans ce cas, il a fallu régressivement accompagner le regard en utilisant le toucher par contact direct, ce qui a permis de redynamiser le processus de différenciation et d’intégrer l’intériorisation de l’objet par une réflexivité subjectivant utilisant l’imitation.

POUR CONCLURE

L’analyste expérimente avec le patient une fonction de miroir vivant, où voir et être vu assurent le patient de son existence propre reconnue par l’autre et ressentie par lui-même dans la réciprocité, ce que nous reconnaissons comme la fonction subjectalisante de l’objet telle que l’a définie Raymond Cahn. Ce que formule aussi Julian de Ajuriaguerra : « Mon corps n’est rien sans le corps de l’autre complice de son existence. C’est avec l’autre qu’il se voit et se construit dans l’activité des systèmes qui lui sont offerts par la nature, par l’intimité de ce miroir reflétant qui est l’autre » (Ajuriaguerra, 1980).

Le mimétisme est le premier investissement de l’autre, semblable mais discriminé par sa forme ; ce sera la base des identifications et le modèle de l’empathie par le vécu de diffusion émotionnelle. La communication directe de peau à peau, de corps à corps, devra être suffisamment vécue pour pouvoir être intégrée autant en ce qui concerne le toucher que le regard. C’est après être sorti de la communication primitive, quand le moi corporel aura déjà pris consistance avec l’intégration de l’expérience écho tactile, que la différenciation sera reconnue.

Les patients que nous rencontrons dans le cadre de la PPC présentent un moi non suffisamment élaboré avec une confusion entre moi l’autre et l’environnement, en cela ils ressemblent d’une certaine façon aux personnages de Beckett. Dans le seul film qu’il a réalisé avec le metteur en scène Alain Schneider (Film, 1965), Beckett met en question la perception. Pendant tout le court métrage l’objet du regard est traqué et l’acteur Buster Keaton essaie d’échapper à la perception. Constat désespérant de la disparition progressive de la perception qui aboutit à son impossible effacement, car si le regard extérieur peut être supprimé, la perception de soi ne le peut pas.

Je terminerai en citant Raymond Cahn : « Un regard qui dit l’accueil sans condition, l’attente qui ne demande rien, la sollicitude qui ne sollicite rien, en un mot la considération qui est aussi et peut être surtout l’égard, le crédit porté à l’autre » (Cahn, 2011, p. XXI). Telle est, selon lui, la disposition fondamentale de l’analyste.

Monique Dechaud-Ferbus


Monique Dechaud-Ferbus est psychanalyste, membre de la SPP, membre fondateur de l’AEPPC (Association pour l’enseignement de la psychothérapie psychanalytique corporelle).

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Ajuriaguerra J. de, Ontogénèse des postures. Moi et l’autre, La Psychomotricité, n° 4, Paris, Masson, 1980, p. 46-51.

Cahn R., Préface, in M. Dechaud-Ferbus, Cet autre divan, Paris, Puf, , « Le fil rouge », 2011.

Fédida P., Crise, Transfert et Contre-transfert, Paris, Puf, 1992.

Ferenczi S. (1932), Confusion de langue entre les adultes et l’enfant, Le langage de la tendresse et de la passion, Psychanalyse IV, Paris, Payot, 1982.

Freud S. (1905 d), Trois Essais sur la théorie de la sexualité, traduit par Reverchon-Jouve, Paris, Gallimard, 1962.

Freud (1915 c), Pulsions et destin des pulsions, Métapsychologie, Paris, Gallimard, 1968.

Pasche F., Le bouclier de Persée ou psychose et réalité, Le Sens de la psychanalyse, Paris, Puf, « Le fil rouge », 1988, p. 27-41 [1971].

Pasche F., Du bon usage du divan comme giron et genoux, Le Passé recomposé, Paris, Puf, « Le fil rouge », 1999, p. 225-232 [1990].


[1] Marie-Lise Roux le nomme environnement nourricier.

Visuel d’ouverture: Pierre-Auguste Renoir, Madame Monet lisant Le Figaro © Wikimedia Commons