La Revue Française de Psychanalyse

PRÉSENTATION DU NUMÉRO

PRÉSENTATION DU NUMÉRO

Éditorial

Il est surprenant que l’envie apparaisse si peu dans nos écrits. Comme si nos patients et nous-mêmes n’avions jamais vécu dans des fratries, dans des rivalités, dans des comparaisons déplaisantes et rancunières.

Il est probable que l’envie se trouve assignée, dans nos conceptions, entre deux options extrêmes, que pour des raisons diverses nous hésitons à adopter. Dans l’une, elle représenterait une trop étroite « envie du pénis », car elle ne serait présente que dans la psyché féminine ; lecture trop naturaliste de sa signification, qu’il y aurait quelque réserve à défendre dans le monde occidental d’aujourd’hui. Dans l’autre, elle s’arrogerait au contraire une signification trop vaste, trop primaire, trop fondamentale, en un mot : trop kleinienne pour être adoptée en pays freudien.

Et puis, que dire de cette étrange exclusion mutuelle qui fait que, là où on parle d’envie, on parle peu ou pas de désir (et inversement), ce dont témoignent de nombreux textes de ce numéro ? L’envie serait-elle envie du désir qu’on n’a pas eu, qu’on n’a pas osé avoir, ou qu’on n’a pas réalisé – désir que d’autres ont su avoir, et accomplir ? En tout cas, l’envie a suscité de l’envie, si l’on en juge par les très nombreux textes qui nous ont été envoyés.

Les textes sur l’envie de la partie thématique du présent numéro prolongent le colloque de Deauville d’octobre 2020, le dernier sous la direction de Paul Denis, qui est aussi un ancien directeur de notre revue. Ainsi, c’est à double titre que nous saluons ici tout ce qu’il nous a apporté.

Dans ce numéro, on trouvera aussi la majeure partie des rapports présentés au 52e Congrès de l’Association Psychanalytique Internationale (Vancouver, juillet 2021), ainsi que plusieurs articles sous des rubriques diverses (psychanalyse et politique, psychanalyse et société, questions ouvertes en psychanalyse…), conformément à la nouvelle politique de publication de notre revue.

Vassilis Kapsambelis
Directeur de la Rfp

 

Thème du numéro : De l’envie

Argument

Ce bourreau de l’esprit, quel est-il ? C’est l’envie.
L’orgueil lui donna l’être au sein de la folie ;
Rien ne peut l’adoucir, rien ne peut l’éclairer :
Quoique enfant de l’orgueil, il craint de se montrer.
Le mérite étranger est un poids qui l’accable…

Voltaire.

L’envie est entrée dans la langue psychanalytique sous la plume de Freud et sous le signe de « l’envie du pénis » : Penisneid où le terme allemand est proche du sens le plus usité du mot « envie » en français moderne : désirer, avoir envie de quelque chose – Freud du reste emploie également le terme Wunsch, désir du pénis – « envie de » et non « envie » tout court, terme qui renvoie au fait d’envier quelqu’un, de vouloir ce qu’il possède ou de chercher à l’en priver. C’est Melanie Klein qui ultérieurement érigera l’envie en une manifestation primordiale des pulsions destructrices, intervenant « dès le commencement de la vie » ayant « une base constitutionnelle » et surtout dotée d’un champ d’action très étendu. Elle rejoindra ainsi les définitions fortes de l’envie – dérivées du latin invidia[1] – comme « chagrin, déplaisir que l’on ressent du succès, du bonheur d’autrui » (Le Petit Larousse illustré, 1914), face à la possession par celui-ci d’un bien quelconque, et la rage de se l’approprier, bref l’envie comme l’un des sept péchés capitaux. « Par envie, le monde ne peut pas souffrir ce qu’il ne possède pas » (Henri-Frédéric Amiel, Journal intime, le 29 mars 1868).

Cliniquement il est étonnant que l’envie, dans son sens fort, n’ait guère été envisagée du point de vue psychiatrique et psychopathologique, alors que la jalousie y occupe une place insigne. Beaucoup de moralistes et philosophes ont donné à l’envie un rôle très important parmi les sentiments humains, en en faisant souvent un « vice » ou l’expression même du mal, et en tout cas d’un mal social. « Pour ce que l’envie est le malheur le plus grand, l’adversité la plus abominable et peste la plus dangereuse de toutes les maladies auxquelles les hommes sont sujets … Or si bien nous considérons sa nature, elle n’a aucune cause ou fondement qui soit raisonnable. Car si nous sommes envieux, c’est ou de la vertu ou de la félicité d’autrui, dont nous devrions [nous] réjouir, et remercier Dieu : mais le naturel de ce vice est de réputer l’heur d’autrui son malheur, de se contrister de ses joies, et comme dit le Poëte, de s’amaigrir quand il voit lui, ses enfants, ses bêtes, ses terres et ses champs être grands fertiles et en bon point. … S’il s’éjouit, ce n’est que de choses tristes et lamentables … c’est en cela et autres accidents encore plus misérables que le méchant cœur de l’envieux trouve quelque repos. Il ne rit jamais de bon cœur que quand il voit pleurer les autres, et ne pleure qu’en oyant rire les autres[2]. »

Helmut Schoeck, sociologue de langue allemande, a recensé la place donnée à l’envie par nombre de sociologues, philosophes, historiens tant dans la psychologie individuelle que dans la psychologie collective et les échanges sociaux, dans la politique en particulier. On ne peut que le suivre quand il montre à quel point l’envie est, pour lui, omniprésente dans toutes les cultures. Envie à l’égard d’autrui, mais aussi peur d’être envié par les autres, dont il faut donc se protéger ; une peuplade du nord du Niger a un mot, « tsav » pour « désigner une substance magique générée par le cœur et qui sert à se protéger de l’envie » (Schoeck, 1980, p. 93). Mais il faut aussi se protéger de l’envie des dieux : « Dans les cultures les plus diverses, à tous les niveaux de développement où est parvenue l’humanité dans son histoire, on trouve l’idée que des êtres surnaturels nous menacent de leur envie » (ibid., p. 179). S’agirait-il de la transposition de l’idée de l’envie des parents à l’égard de leurs enfants ?

Il nous faut donc considérer sur le plan clinique l’opposition pertinente envier/être envié ; mais aussi distinguer ce qui est de l’ordre du fantasme, et du fantasme inconscient, comme l’envie du pénis, et ce qui s’exprime dans des conduites, dans des comportements « envieux » ou de protection contre l’envie des autres.

Il est un registre de l’envie par rapport à autrui qui peut s’exprimer par une sorte d’émulation. La personne enviée – ou sa situation – figure une sorte d’idéal que l’on peut s’efforcer d’atteindre : se changer pour devenir semblable à celui que l’on envie, ou obtenir une situation analogue. Il s’agit en fait plus de désir que d’envie au sens fort et ce désir peut entraîner un mouvement constructeur pour le psychisme. Mais avec des effets fâcheux possibles : ainsi la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf est saisie d’une sorte d’émulation : « Elle qui n’était pas grosse en tout comme un œuf / Envieuse s’étend et s’enfle et se travaille pour égaler l’animal en grosseur… » Dans le cas particulier cela se termine mal, mais n’attaque pas le bœuf et ne le prive en rien. Nombre de comportements imitatifs, ou de phénomènes de mode répondent à ce type d’envie-désir : « Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs… » Cette forme d’envie-désir s’inscrit plus dans le registre de l’être que dans celui de l’avoir.

Considérée dans son sens fort l’envie ne construit rien, elle jubile du malheur de l’envié et peut viser à lui nuire de telle sorte que l’envié peut se sentir menacé par l’envieux. Elle vise à abolir la différence, l’élément de supériorité qui l’a suscitée. Schoeck note du reste : « … l’envie et plus encore la crainte d’être envié … sont indépendantes de l’objet prétexte ou de sa valeur. … une inégalité écrasante, provoquant l’étonnement, surtout si elle comporte un élément tout à fait inaccessible au commun suscite bien moins l’envie que l’inégalité minime… » C’est souvent du proche voisin que l’on est envieux et la notation de Schoeck rejoint la question du « narcissisme des petites différences ». Sur le plan social, l’évidence, l’omniprésence des phénomènes d’envie et de leurs conséquences comportementales et politiques sont frappantes. Les idéologies égalitaristes – ou la tendance au nivellement social et culturel – pourraient-elles être considérées comme résultant de l’envie et de la peur d’être envié ? Émile de Girardin a pu dire : « En France, la lutte existe bien moins entre le pouvoir et la liberté qu’entre l’égalité expectante, dont le véritable nom est envie, et l’égalité satisfaite, qui se condense en vanité » (Girardin, 1867). Parmi les moyens de lutte contre l’envie des autres, Francis Bacon indique ce procédé qui consiste à jeter à l’envieux une proie substitutive (Schoeck, 1980, p. 257) ; on voit comment ce procédé orientant l’envie publique vers telle communauté a pu être employé, sur le plan social, pour nourrir par exemple l’antisémitisme.

Et l’envie ne s’attaque pas seulement à des personnes ou à des objets, mais à des éléments culturels : « L’envie qui s’attache à toutes les belles œuvres comme le ver au fruit a essayé de mordre sur ce livre… » (Balzac, 1843, p. 424).

Mais comment aborder l’envie sur le plan métapsychologique ?

Chez Freud c’est via l’envie du pénis que « l’envie » apparaît en 1908 (Freud, 1908c/1969, p. 108) ; elle sera très fréquemment évoquée ensuite, jusque dans L’abrégé de psychanalyse, comme formation fantasmatique essentielle au cœur du fonctionnement psychique de la fillette et de la femme : désir organisateur – envie de – plutôt que conduite appropriative ou hostile. Encore que dans nombre de pathologies caractérielles et comportementales l’envie du pénis dépasse le registre du désir et du fantasme pour s’exprimer dans le sentiment d’envier une personne censée disposer d’un pénis ou de son équivalent symbolique. L’envie, au sens fort, a une place moindre chez Freud, mais apparaît cependant explicitement à propos de la « jalousie » fraternelle. Ce que Freud décrit comme jalousie fraternelle répond très précisément à de l’envie au sens fort. Il évoque en effet le « sentiment de jalousie avec lequel l’enfant plus âgé commence par accueillir l’intrusion de l’enfant plus jeune. Le premier écarterait volontiers ce dernier, pour le séparer des parents et le dépouiller de tous ses droits » (Freud, 1921c/1962, p. 79). Sentiment différent de la jalousie amoureuse telle que Freud l’a évoquée par exemple dans « De quelques mécanismes névrotiques dans la jalousie, la paranoïa et l’homosexualité », où le sentiment de jalousie s’établit dans un système à trois personnes et qui comporte un investissement homosexuel du tiers. En somme la jalousie « concurrentielle », « normale », comme le dit Freud se passe à trois et la dimension érotique, homosexuelle en particulier, est très présente. À l’inverse dans l’envie, celle de l’enfant « jaloux » de son puiné – le terme envieux serait meilleur –, les choses se passent à deux, même si c’est en référence à l’amour des parents ; et dans cette situation à deux, la dimension érotique disparaît : il ne s’agit plus d’éprouver ensemble du plaisir, ou de souffrir d’en être privé, il faut avoir la même chose, le même sort que l’autre ou le faire disparaître. « La première exigence qui naît de cette réaction est celle de justice, de traitement égal pour tous. … il faut que tous soient logés à la même enseigne. … Personne ne doit se distinguer des autres, tous doivent faire et avoir la même chose. … C’est cette revendication d’égalité qui constitue la racine de la conscience sociale… », écrit Freud (1921c/1962, p. 81) qui illustre l’intensité de l’envie par l’exemple du jugement de Salomon : « … puisque l’enfant de l’une de ces femmes est mort il ne faut pas que l’autre possède un enfant vivant. Ce désir a suffi au roi pour reconnaître la femme dont l’enfant était mort » (ibid., p. 81). Il s’agit bien d’envie au sens fort et non de « désir ». Freud ainsi distingue donc bien, même s’il ne les formalise pas par le choix de termes distincts : la jalousie, l’envie-désir, l’envie émulation : s’identifier à son père, et l’envie appropriative, égalitariste. Freud évoque l’importance de l’oralité dans le déterminisme de celle-ci ; la place des investissements narcissiques et des investissements en emprise nous semble importante à considérer dans ces formes de l’envie au sens fort.

Trouble de mémoire ou défaut de lecture : nous n’avons pas trouvé de passage où Freud ait évoqué la crainte qui peut se développer du fait de l’envie des autres : « Ne loue jamais ton vin, ta femme, ton cheval, de peur qu’un autre en ait envie[3]. »

Karl Abraham définit l’envie à partir de l’idée de blessure narcissique infligée à la fille par « la découverte de l’organe masculin ». Il place ainsi d’emblée la notion sous le signe du narcissisme, au-delà du simple désir d’avoir un pénis : « Au stade narcissique de son développement, l’enfant veille attentivement sur ses biens et convoite jalousement ceux d’autrui. Il entend conserver ce qu’il a, et y ajouter ce qu’il voit. Quiconque possède un avantage sur lui provoque deux réactions étroitement liées : un sentiment d’hostilité pour le privilégié, une impulsion à lui arracher ce qu’il possède. L’intrication de ces deux réactions se manifeste par l’envie, expression typique de la phase sadique-anale du développement de la libido » (Abraham, 1966, p. 103). Il notera également que « plus l’activité et la créativité viriles [c’est-à-dire l’activité sexuelle] sont restreintes chez le névrosé et plus son intérêt se porte sur la possession des choses… », c’est-à-dire vers « la catégorie de l’avoir et du donner » (ibid., p. 324).

Bien que Karl Abraham ne se réfère pas à la pulsion de mort, Melanie Klein se réclame de lui dans sa définition de l’envie à laquelle elle va donner une ampleur extrême. Elle fait de l’envie une formation psychique fondamentale, une quasi-pulsion dérivée de la pulsion de mort dont elle adopte le modèle d’emblée et sans réserve : « Je considère que l’envie est une manifestation sadique-orale et sadique-anale des pulsions destructives, qu’elle intervient dès le commencement de la vie et qu’elle a une base constitutionnelle » (Klein, 1968, p. 11-12). Elle poursuit sa définition ainsi : « L’envie, elle, ne vise pas seulement à la déprédation du sein maternel, elle tend en outre à introduire dans la mère, avant tout dans son sein, tout ce qui est mauvais, et d’abord les mauvais excréments et les mauvaises parties du soi, afin de la détériorer et de la détruire. Ce qui, au sens le plus profond, signifie détruire sa créativité. … Un tel processus, qui dérive de pulsions sadiques-urétrales et sadiques-anales, je l’ai défini ailleurs comme étant un aspect destructif de l’identification projective qui se manifeste dès le commencement de la vie » (ibid., p. 17-18). Elle indique, sur le plan clinique – et en particulier par rapport à la question de la réaction thérapeutique négative – le paradoxe des conduites envieuses : détruire l’objet précisément parce qu’il est bon. La formulation théorique de l’envie, selon Melanie Klein, très complexe, effet de l’identification projective, n’a pas été reprise en dehors des groupes kleiniens. Winnicott s’est montré très critique, en particulier par rapport au caractère premier de l’envie. « Selon moi, il est nécessaire de distinguer la description d’un nourrisson de la description des processus primitifs tels qu’on les voit dans les analyses d’enfants et d’adultes … Pour moi, le mot ‟envie” sous-entend un degré complexe d’organisation du moi, qui n’est pas présent au tout début de la vie du sujet » (Winnicott, 2000, p. 138-139).

Il nous semble que l’envie, comme l’amour et la haine, est un mouvement psychique complexe, un sentiment, et non un mécanisme élémentaire. Devons-nous et pouvons-nous approcher, sur les plans de la clinique et de la théorie, cette notion d’envie dans la cure psychanalytique ? A-t-elle en particulier une valeur heuristique pour comprendre diverses formes de réactions thérapeutiques négatives et de mouvements contre-transférentiels ? Peut-on parler d’envie dans le contre-transfert et pas seulement de « haine dans le contre-transfert » comme l’a montré Winnicott ? Et comment comprendre ce qui compose ce mouvement psychique complexe ? S’agit-il essentiellement d’une combinaison d’investissements organisés contre une blessure narcissique ? Faut-il comme Melanie Klein invoquer la force destructrice émanant de la pulsion de mort ou rester comme Abraham dans le cadre d’une économie libidinale ? Peut-on y voir une prévalence des conduites d’emprise appropriatives et destructives sur celles qui visent à trouver une satisfaction d’ordre érogène ? Et quel est le bénéfice de l’envie ? Peut-on invoquer la recherche d’un sentiment de réorganisation qui vient panser un narcissisme blessé, apaisé par l’idée d’une abolition des différences, ou l’espoir d’une forme de jubilation morose ou d’exaltation dans le triomphe sur l’envié ?

Paul Denis

NOTES
[1] Le Gaffiot donne comme premier sens à invidia celui de malveillance, d’hostilité et comme second sens celui d’envie, de jalousie.
[2] « Traité de l’origine et nature de l’envie. Avec les remèdes d’icelle » (1615), par M. Louys de Cornille, Docteur ès Droicts et Advocat en la Sénéchaussée de Nismes en Languedoc ; À Paris, chez Adrain Taupinart, rue Saint-Jacques, à la Sphère, devant les Mathurins. MDCXV.
[3] Proverbe allemand cité par Schoeck.

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Abraham K. (1921/1966). Manifestations du complexe de castration chez la femme. Œuvres complètes II. Paris, Payot.
Balzac H. de (1843). Illusions perdues. Paris, Furne.
Freud S. (1908c/1969). Les théories sexuelles infantiles. La vie sexuelle. Paris, Puf.
Freud S. (1921c/1962). Psychologie collective et analyse du moi. Essais de psychanalyse. Paris, Payot.
Girardin E. de (1867). Les pensées et maximes.
Klein M. (1957/1968). Envie et gratitude. Paris, Gallimard.
Shoeck H. (1980/2009). L’envie, une histoire du mal. Paris, Les Belles Lettres.
Winnicott D.W. (1989/2000). La crainte de l’effondrement et autres situations cliniques. Paris, Gallimard.

Sommaire

Éditorial

THÈME : DE L’ENVIE

Rédacteurs : Kalyane Fejtö, Nathalie Zilkha
Coordination : Aline Cohen de Lara

Paul Denis – Argument – De l’envie

Georges Pragier – Paul Denis, mission accomplie

Interventions

Laure Bonneton-Tort – Renoncer à l’envie ?
Dominique Cupa – Envie destructrice, emprise et narcissisme
Bernard Bensidoun – « Mon envie, ma sœur »

Prolongements et ouvertures

Clarisse Baruch – Une envie d’inceste
Sylvie Pons-Nicolas – La résistance, un levier pour transformer l’envie ?
Martine Pichon-Damesin – Quand l’envie s’invite
Marie Françoise Laval-Hygonenq – À propos de l’envie : Reprise de la question de l’introjection
Sylvia Cabrera – Destins de l’incorporation d’un objet envieux
Brigitte Reed-Duvaille – Envie et perversion narcissique, une face noire de l’humanité
Frédéric Missenard – L’envie a-t-elle un sexe ? Enjeu meurtrier de l’envie de la fille dans les contes
Marie-Laure Léandri – De l’envie à la mort : Genitrix, de François Mauriac
Bernard Chervet – L’envie et l’infinie extension de la pulsion de vie

DOSSIER : TEXTES INTRODUCTIFS AU 52E CONGRÈS DE L’API VANCOUVER 2021 (I)

Glen O. Gabbard – Les « dragons des temps originaires » : fin de l’analyse et persistance de l’infantile
Bonnie E. Litowitz – Construire l’infantile

RUBRIQUES

Psychanalyse et politique
Andreas Saurer – Climat idéologique, fonctionnement psychique et choix politique

Psychanalyse et société
Riadh Ben Rejeb – Transformation et métamorphose. L’art de réparer les cassures

Propositions en discussion
Denys Ribas – Face au traumatisme, répétition, clivage et contre-indications de la cure type.

REVUES

Revue des revues
Anne Ber-Schiavetta – Le présent de la psychanalyse. Deux années (2019-2020), 4 numéros : Une particularité
Michel Sanchez-Cardenas – L’Année Psychanalytique Internationale, 2020
Michel Sanchez-Cardenas – Lu dans l’International Journal of Psychoanalysis n° 1 et 2, 2020
Geraldine Troian – Journal de la Psychanalyse de l’enfant n° 1, vol. 10, 2020, « Se Raconter… Penser… Entre narrativité et narration »

Revue des livres
Évelyne Chauvet – Les belles espérances. Le transfert et l’attente, de Catherine Chabert
Gilbert Diatkine – Désir, douleur, pensée. Masochisme originaire et théorie psychanalytique, de Marilia Aisenstein
Gérard Lucas – Au bout du rouleau. Récits cliniques, de Gérard Szwec
François Richard – La perte de soi, de Jean-François Chiantaretto